PNL : les objectifs
Le premier objectif de la PNL est de faire la synthése entre les grandes théories scientifiques liés à la psychologie humaine.
Les objectifs
Dilts et Delozier précisent que :" Il y a un lien entre la P.N.L. et d'autres courants de la psychologie, car la P.N.L. se dessine à partir de la neurologie, de la linguistique et des sciences cognitives".
Son objectif est de synthétiser un grand nombre de modèles et de théories scientifiques.
L'une des valeurs de la P.N.L. est de mettre ensemble différents types de théories dans une seule structure afin de produire des changements chez l'être humain.
Le psychiatre Edouard Zafirian a écrit:" le changement existe dans les comportements psychologiques humains: cela s'appelle l'adaptation aux circonstances".
L'adaptivité est une notion bien étayée de la psychologie, mais qui, à première vue, pourrait conduire à croire que la P.N.L. voit en l'homme une sorte de machine pensante n'agissant qu'à travers des recettes immuables.
Mais au contraire en thérapie, la flexibilité prônée par la P.N.L. face à un interlocuteur permet une approche personnalisée du patient.
Les présupposés de base
La P.N.L. repose sur un certain nombre de présupposés qui fondent et expliquent la méthode d'analyse et de modélisation. Les outils, les modèles et l'éthique sous-tendant la PN.L. en découlent. Ces présupposés ont été progressivement formulés et affinés lors des travaux de développement de la P.N.L.
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" La carte n'est pas le territoire" Alfred Korsybski (père de la sémantique dont les premières publications datent de 1921)
"Je vois le monde comme je suis" Paul Eluard - "L'homme est ce qu'il croit" André Tchekov
Quand on demandait au peintre belge surréaliste René Magritte pourquoi il écrivait sous le dessin d'une pomme "ceci n'est pas une pomme", il répondait "essayez donc de la manger".
En effet, les mots, les représentations des choses que nous pouvons faire, ne sont pas les choses elles-mêmes.
Chaque être humain est unique et donne sa propre " étiquette" à chaque chose. Nous contribuons à en "créer" une définition qui est peut-être incorrecte. Mais alors, quelle est la bonne "étiquette"? Cette réflexion nous invite à avoir une attitude de tolérance face à des personnes qui n'ont pas la même définition des choses que nous. Aucun modèle du monde n'est plus "vrai" ou plus "réel" qu'un autre.
- Derrière tout comportement se cache une intention positive
Le but de tout comportement est adaptatif (possède une intention positive) - ou fut adaptatif dans le contexte où il fut établi à l'origine.
Cela passe par notre esprit inconscient qui a toujours une intention positive même si le comportement ou la réaction observée au niveau conscient ne sont pas satisfaisants. Il est absolument nécessaire de séparer l'intention du comportement. Même si ce dernier n'est pas satisfaisant, il est essentiel d'en préserver l'intention positive.
Par exemple, en posant la question suivante aux fumeurs :" Qu'est-ce que la cigarette vous apporte de bien, de positif pour vous?" Ils répondent fréquemment "ça me détend".
- Le comportement d'une personne à un moment donné est le meilleur choix qu'elle a à sa disposition
Les gens font le meilleur choix qui leur est possible en tenant compte des possibilités et capacités qu'ils perçoivent comme leur étant disponibles à partir de leur modèle du monde.
A un moment donné, tout comportement d'une personne, aussi brutal, fou ou bizarre soit-il, est le meilleur choix fait par cette personne par rapport à son modèle du monde. Si on lui fournit un meilleur choix (dans le contexte de son modèle du monde) la personne le choisira automatiquement.
Mais le comportement choisi (expérience ou réponse) pourra agir comme ressource ou limitation.
- Nous avons en nous-mêmes les ressources qui nous sont nécessaires
"On ne peut rien apprendre aux gens, on peut seulement les aider à découvrir qu'ils possèdent en eux tout ce qui est à apprendre" Galilée.
Les gens possèdent déjà toutes les ressources nécessaires (au moins potentiellement) pour agir efficacement. Le changement vient de la libération et du déclenchement des ressources appropriées (ou de l'activation de la ressource potentielle) pour un contexte particulier.
La quantité de compétences, ressources et capacités que nous avons, est directement proportionnelle au degré de développement de nos systèmes sensoriels.
Dans certains contextes, certaines ressources nous manquent mais nous les possédons dans d'autres contextes. Nous pouvons apprendre à les mobiliser et à les généraliser de façon appropriée.
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Si une personne possède une capacité ou ressource intérieure, toute autre personne peut l'acquérir
Comme les êtres humains partagent les mêmes systèmes de représentations de base, il est possible, pour tout être humain d'organiser et d'accéder à ses représentations de façon à récréer ou approcher tout phénomène humain. Il est donc possible de modéliser et de transférer toute compétence humaine d'une personne à une autre.
Ce présupposé est un des fondements de la modélisation.
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Il n'y a pas d'échec que du "Feed-back"
Nous avons à tirer les leçons de nos erreurs de manière à nous améliorer.
Ce présupposé évite les attitudes de jugement négatif et de dépréciation, il facilite également tout apprentissage. Il nous permet de ne pas reproduire des erreurs survenues lors d'expériences vécues.
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Le sens de notre communication est dans la réponse que nous recevons
Le sens de notre communication est donné par la réponse qu'elle déclenche, quelque soit l'intention du communicateur.
Virginia Satir utilise divers moyens pour communiquer : les mouvements du corps, le ton de sa voix, sa façon de toucher quelqu'un, les indices sensoriels.
Milton Erickson et Virginia Satir ont cherché systématiquement à saisir inconsciemment le mode de pensée du patient. Au fond, peu importe ce qu'ils disent, pourvu qu'ils emploient un vocabulaire semblable à celui du patient et qu'ils aient le même registre d'intonations que lui.
Si ce que vous faites ne déclenche pas la réponse que vous recherchez, alors continuez à varier vos actions jusqu'à déclencher la réponse désirée. Face aux réponses que nous recevons, il s'agit donc de pratiquer une écoute très active afin de pouvoir utiliser les informations pour éventuellement modifier notre manière de communiquer. Ce présupposé nous invite donc à une attitude de flexibilité.
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Corps et esprit sont liés
L'esprit et le corps s'influencent mutuellement, agir sur l'un a une influence sur l'autre. L'esprit et le corps forment un système cybernétique.
Des patterns neurologiques consistent en des entrées de perceptions sensorielles et sont stockées au travers de nos systèmes de représentations (VAKOG = Visuel, Auditif, Kinesthésique, Olfactif et gustatif).
Pour chaque pattern neurologique, il existe une manifestation comportementale co-occurrente et vice-versa. Par exemple, pour une personne ayant une phobie, la vue de l'objet à l'origine de la phobie va provoquer des manifestations physiques au niveau de son corps (palpitations, oppression, etc...).
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On ne peut pas ne pas communiquer (verbal et non verbal)
Les gens ne peuvent pas ne pas communiquer. Nous avons tous le même montage de phrases sans recourir consciemment à la syntaxe : d'abord un nom suivi d'un adjectif et d'un verbe et par exemple, ajout d'un adverbe pour terminer. C'est ce que l'on peut appeler :" la compétence inconsciente".
Aucun message n'est sans effet, nous ne pouvons pas ne pas avoir une influence par nos paroles ou par les messages non verbaux que nous émettons.
Les représentations mentales générées par des sources externes (mémoires des vécus) et celles générées par des sources internes (imagination) partagent la même neurologie et ont donc le même impact comportemental.
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